L'importance de l'être et le superflu de l'avoir.
"L'avoir" entendu comme les possessions et réussites matérielles mais aussi comme le paraître c'est à dire "avoir l'air", par opposition à "l'être" que nous sommes réellement, ce à quoi nous aspirons au-delà de nos satisfactions matérielles.
Pour ne pas perdre de vue l'essentiel je l'ai écrit sur un tableau noir chez moi (bon ok plus exactement sur un mouton ! ;-)
Cela me recadre quand je m'angoisse par rapport à une situation donnée et que je commence à me dire" j'aurais dû faire ça, j'aurais dû dire ça et tant d'autres "et si...". Je tombe nez à nez avec cette pensée et je me rends compte que ce que j'ai pu faire ou ne pas faire, dire ou ne pas dire à un instant précis et ses éventuelles conséquences ne changent pas la personne que je suis et surtout ne sont pas si vitaux que ça. Notre propre valeur ne peut être seulement définie par ce que nous avons fait et par ce que nous avons à un certain moment de notre vie mais plutôt par ce que nous sommes chaque jour.
J'ai des certitudes mais ce ne sont plus les mêmes et l'incertitude me fait bien moins peur.
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