Nelson Mandela fait partie des ces rares êtres inclassables, intemporels, inégalables et hors du commun.
Un homme à la grandeur d'âme de ceux qui ne craignent pas leur tortionnaire mais le prenne en pitié. Face à la haine, il inondait l'Afrique du Sud de sa pluie de paix et de son pardon. En œuvrant pour la fin de l'Apartheid, il a bâti un pont de respect entre les populations blanches et noires. Être dans le pardon et dans la paix ce n'est pas renier les souffrances d'un peuple mais se placer au-delà des conflits pour unifier.
Son immense foi en l'humanité lui a donné la force de ne jamais faiblir ni devant les insultes et les menaces ni durant ses vingt-sept années passées en prison. Rien n'a eu d'emprise sur son inaltérable soif de paix. Il y a une dimension presque mystique dans sa force et son courage surhumains.
Son message a une portée universelle au-delà des frontières de l'Afrique du Sud. Nelson Mandela appartient au fond commun de l'humanité. Chacun d'entre nous peut à son échelle insuffler un peu de paix et semer des graines de bienveillance dans son quotidien afin de préserver ce droit que nous avons tous d'être respectés en tant qu'être humain quelque soit notre apparence et nos facultés intellectuelles.
Ce matin j'ai relu Invictus, le poème préféré de Nelson Mandela. Nous sommes tous nous aussi le capitaine de notre âme.
Nelson Mandela a éclairé le monde de sa lumière pacifique. Au-delà de sa mort, sa paix rayonne dans nos cœurs.
"J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher mais qu’on ne peut jamais éteindre. "
Un long chemin vers la liberté, Nelson Mandela 2002
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